Edwige Aplogan
Peintre autodidacte, sculpteur, les débuts d’Edwige Aplogan remontent à 1998. Elle est connue aussi bien pour des expositions individuelles que collectives voire des résidences de création, un peu partout dans le monde. Elle a généralement utilisé quatre techniques en association ou séparément: l’acrylique, le pastel et le fil de fer, le grillage, la moustiquaire.
Edwige Aplogan, toujours entre deux avions, pinceau dans ses doigts agiles a présenté récemment à Cotonou «Pérégrination», cinq toiles sur lesquelles domine le bleu. Pour elle, c’est juste du bleu. Du bleu ! et rien d’autre. L’artiste ne veut en dire plus sur son exposition, doublée d’humilité agissante. Mais, c’est du bleu parlant. Du bleu qui est l’expression de la paix, de la volupté et de la fraîcheur. Une couleur qui invite au calme et à la détente. Et l’image convient bien au cadre.
A travers ses «Bleus» se découvre une littérature où se mélange réalisme et métaphysique. Elle donne le ton d’une théorie sur l’équation des besoins fondamentaux de l’être humain.
Edwige Aplogan, toujours entre deux avions, pinceau dans ses doigts agiles a présenté récemment à Cotonou «Pérégrination», cinq toiles sur lesquelles domine le bleu. Pour elle, c’est juste du bleu. Du bleu ! et rien d’autre. L’artiste ne veut en dire plus sur son exposition, doublée d’humilité agissante. Mais, c’est du bleu parlant. Du bleu qui est l’expression de la paix, de la volupté et de la fraîcheur. Une couleur qui invite au calme et à la détente. Et l’image convient bien au cadre.
A travers ses «Bleus» se découvre une littérature où se mélange réalisme et métaphysique. Elle donne le ton d’une théorie sur l’équation des besoins fondamentaux de l’être humain.
Cependant, Edwige Aplogan n’a pas que du bleu. Cette exposition comportait également d’autres tableaux. «L’Enfant», «Black out Africa», «Marche en avant», «Fitheb, et que la fête commence», «Eloge à l’absente», «Ouidah», «Semper Nihil»… Ce sont pour la plupart des toiles dans des formats plus grands que celui des «Bleus». Des échantillons de 1995 à 2007 qu’elle a sortis de son atelier pour donner de la valeur ajouter à la beauté intérieure de la librairie. L’artiste reste collée à l’apologie de la vie, du bien-être pour soi et pour tous. Son travail est essentiellement réalisé avec des pigments comme l’acrylique et le pastel qui est une espèce de craie en poudre un peu grasse. Certaines de ces pièces ont servi à l’illustré des poèmes dans le recueil d’Idelphonse Affogbolo intitulé «Cœur de zèbre» et publié aux éditions Esprit libre.
Titulaire d’une Maîtrise en droit public à l’Université Paris Val de Marne et du Diplôme d’études approfondies en droit public (DEA) à l’Université Panthéon à la Sorbonne, Edwige Aplogan est critique d’art et communicatrice. Avocate professionnelle, elle paraît plus attachée à la peinture qu’à la toge noire. D’aucuns pensent même qu’elle ne plaide plus. Mais elle rassure n’avoir pas abandonné le Barreau. L’art plastique est juste une passion qui tend à devenir sa profession première.
Adaptation du texte de présentation de Fortuné Sossa
Adaptation du texte de présentation de Fortuné Sossa